Le Rucher des sapins

Présentation

Le rucher des sapins est un rucher familial d’une quarantaine de ruches situé sur les premiers plateaux du Haut Doubs à 750m d’altitude. Mon rucher est niché dans un endroit naturel éloigné de toute forme de pollution. Les forêts, pâtures et zones sauvages qui l’entourent permettent à mes abeilles de butiner une grande variété de fleurs sauvages et de plantes mellifères, garantissant ainsi la richesse et la diversité de leur alimentation. L’absence d’agriculture intensive dans cet environnement naturel contribue à préserver la santé de mes abeilles et la pureté de leur miel.

Photo Vaches

Ma pratique

Bien que mon Miel ne soit pas certifié ‘Agriculture Biologique’, je fais en sorte de respecter le cahier des charges et bien plus encore. En effet, l’apiculture biologique ne veut plus dire grand-chose depuis que l’industrie s’en est emparée. Il suffit de regarder les rayons des grandes surface pour se rendre compte que le Miel Bio qu’on nous vend à prix d’or est en fait un mélange de nectar originaire et non originaire d’Union Européenne. Bref, un joyeux mix de supercherie qu’il faut déceler à la loupe car tout cela est mis en avant par un marqueting bien huilé qui vous vend du soit disant ‘terroir’ qui n’en est pas vraiment…

Dans mon rucher : 

Les cires : j’utilise des cires certifiées ‘Bio’, ma propre cire d’opercule et des cadres à jambage qui permet aux abeilles de construire leurs cadres en totale liberté. 

Le traitement varroa : j’utilise exclusivement des médicaments AMM autorisés en apiculture Biologique ( Acide Oxalique et Formique).

Le nourissement : je le fais au juste nécessaire et uniquement si le besoin s’en fait sentir à l’automne et/ou fin d’hivers. Les années a forte sècheresse ou pluviométrie, il est indispensable de nourrir les colonies sans quoi elles ne passeraient pas l’hivers. A noter que je nourri avec du sirop maison ou candi du commerce qui n’est pas Bio, c’est la seul entorse que je fais au CDC Bio. Par contre, je m’interdit de leur donner des plaquettes de protéine ou vitamine comme c’est à la mode en ce moment. La richesse en biodiversité environnante est suffisante pour leur apporter tous les apports nécessaire pour une bonne vitalité. D’autre part, mon choix de travailler exclusivement avec de l’abeille dite ‘noire’ fait en sorte que je limite le nourrissement car celles ci ont la réputation de savoir gérer leurs ressources quitte a se que la reine arrête sa ponte pour diminuer la consommation en miel de la colonie. D’autres races d’abeilles comme la Buckfast sont très productives mais à contrario, elles doivent être nourries durant l’hivers car elles sont très consommatrices en miel et sirop…

Maelis 1

- l'Abeille noire -

Plusieurs études montrent qu’avant les années 80, l’espèce couvrait 80% du territoire. Aujourd’hui, elle n’est présente que sur 10% du territoire français. Nous devons la sauvegarder avant qu’elle ne disparaisse!!

Dans la mesure du possible, je fais en sorte que les abeilles présentes sur mon rucher soient des abeilles natives et endémiques (Abeilles noires françaises) et non pas des colonies de type ‘Buckfast’, maintenues artificiellement à coups de nourrissements intensif aux sirops de sucre. Les abeilles noires travaillent en harmonie directe avec une Nature encore préservée sur les premiers plateaux du Haut Doubs. 

Apis Mellifera Mellifera est une sous espèce d’abeille domestique communément appelée Abeille Noire Européenne ou Abeille Noire d’Europe Occidentale. C’est une abeille très bien adaptée aux climats plus froid de l’Europe occidentale. Sa conservation est importante pour maintenir la diversité génétique. Cette abeille est réputée être résistante aux maladies et parasites qui prospèrent dans l’environnement. D’autre part, elles ont tendance à consommer le miel de manière plus modérée pendant les périodes de disette ou d’hivers. Elles ont développé cette capacité au fil de l’évolution pour mieux gérer leurs réserves de nourriture. Chaque année, j’achète des reines noire pur souche chez différents éleveurs français pour recroiser mon cheptel avec des abeilles dites ‘endémiques’.

Entrée Ruche